Notaires, agences immobilières… ont participé à ce rendez-vous qui a permis de brosser un tableau de l’immobilier Béthunois, d’évaluer où se situe la Ville à l’échelle de la région Hauts de France et enfin d’envisager les aspects stratégiques.
En préambule, Olivier Gacquerre, Maire de la Ville, a rappelé que la gestion des friches constituait une réelle problématique d’aménagement du territoire. Contrainte qui d’ailleurs n’est pas propre à Béthune. De leur côté, les professionnels de l’habitat remarquent que la Ville attire les jeunes investisseurs, un marché restant raisonnable et des taux d’intérêt bas expliquent ce phénomène.
En termes d’immobilier commercial, un constat s’impose : l’offre est supérieure à la demande. Cette caractéristique s’explique notamment par l’évolution de nos modes de vie et de consommation. Comme ailleurs, il convient donc d’œuvrer à la redensification du cœur de Ville, Olivier Gacquerre indiquant à ce sujet : « Cela passe par la création d’un écosystème nouveau, s’appuyant sur 2 axes le développement économique et la qualité de vie. Ces notions s’inscrivent pleinement dans l’esprit de Béthune Smart city, qui intègre transitions écologique et numérique. »
Indicateur qui ne trompe pas, les projets ambitieux avancent à grand pas. Cinéma, espaces de coworking (édification prochaine du bâtiment Smart first en face de la gare, ndlr), village des commerçants, chaufferie au gaz de mine, réseau de bus refondu sont autant d’exemples montrant que l’évolution est engagée sur le sol béthunois. Parallèlement, le Comité Grand Béthune, qui regroupe les forces vives du territoire, avance sur la création d’une agence de développement économique.
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